salut
L’histoire de la langue française commence avec
l’invasion des Gaules par les armées romaines sous Jules César en 59
av. J.-C. La Gaule était alors peuplée de tribus celtes qui parlaient
des langues certainement apparentées et peut-être mutuellement
intelligibles[réf. nécessaire]. Il n’existait donc pas une mais
plusieurs langues gauloises, qui n’étaient que très rarement écrites.
La langue des Romains, elle, connaissait l’écriture, et en tant que
langue de l'autorité et langue de prestige, elle fut peu à peu adoptée
par tous au cours des siècles qui suivirent la conquête du pays en 51
av. J.-C., et ce, de façon naturelle et sans heurt.
La version
romane des Serments de Strasbourg de 842 est le premier texte écrit en
langue d’oïl. La première mention de l’existence d’une langue romane
date de 813, lors du Concile de Tours. Il faut attendre entre 880 et
881 pour le premier texte littéraire, la Séquence de sainte Eulalie,
encore qu’on puisse considérer que la langue de ce texte est plus du
picard que du français lui-même, le français ayant été un dialecte
parmi plusieurs au Moyen Âge, appelé le franceis / françoys / françois
alors (prononcé progressivement [frãtsëé] puis [frãswé]). Paris et sa
région sont le berceau historique de ce franceis qui très vite s’est
métissé par l’apport de normand, de picard, de bourguignon et des
autres parlers d’oïl alentour, car au fur et à mesure que Paris prenait
de l’importance sur le plan politique, des gens de tout le pays y
affluaient, important avec eux leur variante linguistique.
En
1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts signée par François Ier impose
le français comme langue du droit et de l’administration en France. Au
long du XVIIe siècle, le français s’impose comme langue scientifique et
comme langue d’enseignement. Le Discours de la méthode (1637) de René
Descartes constitue une étape importante car il s’agit d’un des
premiers essais philosophiques écrits en français et non en latin comme
les Méditations sur la philosophie première. En réalité, René Descartes
avait été censuré dans ses Méditations métaphysiques ; il avait donc
réécrit son livre et l’avait publié sous le nom Le Discours de la
méthode, en français, sachant que les élites ne liraient pas son livre
car écrit en langue vernaculaire tandis que les lettrés ouverts à ses
idées pourraient le lire sans craindre la menace de la censure.
Dans
son rapport de juin 1794 l'abbé Grégoire révéla qu'on ne parlait «
exclusivement » le français uniquement dans « environ 15 départements »
(sur 83). Il lui paraissait paradoxal, et pour le moins insupportable,
de constater que moins de 3 millions de Français sur 28 parlaient la
langue nationale, alors que celle-ci était utilisée et unifiée « même
dans le Canada et sur les bords du Mississipi »[4].
En Europe,
le français devient une langue diplomatique de premier plan et est
apprise par les élites. La Seconde guerre mondiale constitue un
tournant, tant par le massacre d’élites francophiles en Europe de
l’Est, que par la montée en puissance de l'anglais comme langue
véhiculaire internationale[5].
Le 7 janvier 1972, le
gouvernement français promulgue le décret n° 72-9 relatif à
l’enrichissement de la langue française, prévoyant la création de
commissions ministérielles de terminologie pour l’enrichissement du
vocabulaire français.
La maintenance de la langue française est
suivie par : l’Académie française, la Délégation générale à la langue
française et aux langues de France (DGLF), le Service de la langue
française (Belgique), l'Office québécois de la langue française (OQLF),
les Conseils supérieurs de la langue française de France, de Belgique
et du Québec
eeeeeeeeeet MERCIIIIIIIIIII